NOUS SUIVRE  

 Un Brin d'Ayurveda - Monia DI CINTIO  16 rue de la Chapelle 57670 NELLING FRANCE

 

Crédits photos ou vidéos : Monia DI CINTIO; Chloé MASSON ;  Marc DALSTEIN;  Mario SCHMITT; Canva; Pixabey 

1 2 3 4

Yog'Ayur body

Pochons ayurvédiques, c'est quoi ?

27/06/2024

Pochons ayurvédiques, c'est quoi ?

Aux poudres et aux plantes (Podikhizi), ou aux riz  (Navarakizhi) ou au sable de mer ou de rivière  (Valukapotali ou manalkizhi)

 

J’utilise le soin “Podikizhi” principalement dans les troubles causés par l’énergie Vata ou Kapha comme l’Arthrose, la Fibromyalgie, les blessures sportives, entorses, douleurs musculaires, etc. Pour soulager la douleur, renforcer les muscles et la peau, améliorer l’éclat et le teint de la peau, etc.

 

J’utilise plutôt Navarakizhi dans les problématiques de type neuro-musculo-squelettique ou douloureuse causées par l’aggravation de l’énergie Vata ou Pitta & du tissu Rakta (sang). C’est fondamentalement un traitement fortifiant, nourrissant, et rajeunissant qui a aussi un effet analgésique et relaxant.

 

Enfin j’utilise Valukapotali, en cas de signes et  symptômes d’aggravation de l’énergie Vata, Kapha ou de la prédominance de toxines (Ama) pour soulager les douleurs, inflammation, enflures et raideurs associées à une raideur du talon, raideur des cuisses ou dans l’accompagnement de la polyarthrite rhumatoïde pour Soulager la douleur, la raideur, Expulse les toxines, provoque les sueurs, élimine la rétention d’eau, etc.

 

La durée du soin varie de 30 à 40 minutes avec un massage du corps. Un minimum de 3 jours consécutifs pour observer des effets est nécessaire et peut être prolonger jusqu'à 14 jours. Ce sont des soins particuliers qui méritent une attention particulière.

 

Parfois j’en donne dans un cadre de bien-être mais les soins Khizi, reste pour moi un accompagnement “Mieux-être” ou effectués lors d’une retraite ou cure . L’Ayurveda, médecine ancestrale reste une médecine de terrain et préventive. 

 

C’est peut être un investissement ? Me direz -vous ? C’est vrai... Mais...

 

Les matériaux, les plantes, les épices, le temps de préparation, l’implication de chaque praticien est notre investissement pour vous accompagner.

 

Investir en soi est le meilleur investissement que nous pouvons nous offrir !

Un soin spécial venu de l'Inde...

16/06/2024

Un soin spécial venu de l'Inde...

Il est utilisé dans des problématiques comme les douleurs articulaires, la rigidité des articulations, les maladies de la peau, etc.

 

Les huiles que j’utilise généralement sont Mahanarayana, Pinda Tailam ,ou de l’huile de Sésame mélangée à de l’huile de Ricin.

 

Quand c’est une pâte de plantes médicinales, j’utilise plutôt des feuilles que je trouve dans mon jardin ou dans la Nature comme les feuilles de Cassis, Consoude, Calendula, Menthe poivrée, etc, pour la douleur ou  une pâte à base d’Ortie, Calendula, Neem, etc. pour les problèmes de peau.

 

La durée varie entre 20-30 minutes et dure 7 à 21  jours.

 

Cette pratique n’est pas à la carte car je le propose dans le cadre des retraites ou cures “Be present”, en accompagnements ou lors d’un massage (si besoin).

 

En dehors des retraites ou cures, lors des “accompagnements mensuels”, je transmets aux "Graines" la manière de le faire pour assurer l’efficacité de Vestanan, surtout si la durée va jusqu’à 21 jours consécutifs. 

 

En tenant compte des besoins et des contraintes financières, je donne à chacun-e, la possibilité d’investir en soi, de tendre vers l'autonomie et de partager les principes de l'Ayurveda... Car s'accorder du temps pour soi est important !

 

 

Les 6 Phases de la maladie selon l'Ayurveda

16/06/2024

Les 6 Phases de la maladie selon l'Ayurveda

Pour mieux comprendre  la suite, quelques notions de base :

 

Les doshas sont des humeurs ou énergies qui sont représentés par les 5 éléments, à savoir, l’Ether, l’Air, le Feu, l’Eau et la Terre. Chaque Dosha à un siège, à savoir, Vata pour le colon, Pitta pour l’intestin grêle, et Kapha pour l’estomac...

 

Phase 1  : accumulation (SANCHAYA)

 

Lorsque notre hygiène de vie et notre  alimentation ne sont pas en équilibres, nos émotions sont réprimées, notre mental  considérablement impacté : nous accumulons des toxines dans le corps. Souvent, nous voyons de légers symptômes mais nous les ignorons...

 

Quelques signes : mal à s’endormir, anxiété, peur, nez bouché, peau sèche, fatigue, lourdeur, colère, lassitude, etc...

 

Idées : Éviter de surcharger l’appareil digestif, boire des tisanes qui aident à la détoxification, Monodiète, marche, Yoga, médiation, respiration, instaurer une routine pour mieux dormir, demander conseil auprès d’un praticien en Ayurveda ou autre médecine traditionnelle...

 

Phase 2 : l’aggravation (PRAKOPA)

 

Malgré les signaux que notre corps nous envoie encore plus, nous ne faisons rien, au lieu de récupérer en 1 jour, nous mettons plus de temps à le faire. Les toxines (AMA) deviennent plus actives et les Doshas commencent à sortir de leur siège.

 

Quelques Signes : de la froideur aux mains et aux pieds, plus de sécheresse du corps, des spasmes abdominaux, vertiges, léger manque d’appétit, indigestion, etc.

 

Idées : Prendre contact avec un praticien en Ayurveda ou autre médecine traditionnelle,  appliquer le mode de vie adéquat pour réduire le ou les Doshas en excès, ...

 

Phase 3 : le débordement (Prasara)

 

Les toxines s’accumulent encore plus et les doshas se dispersent à d’autres endroits du corps, cherchant de nouvelles voies pour se répandre.  Elles quittent le système digestif, envahient le système circulatoire et pénètrent dans les 2 premiers tissus, à savoir le plasma et le sang.

 

Quelques signes : maux de tête plus fréquent, les selles deviennent aléatoires, des problèmes de constipation, diarrhée, manque d’appétit, fatigue, nausée, vomissement...

 

Idées : Prendre contact avec un praticien en Ayurveda ou autre médecine traditionnelle pour qu’il puisse vous orienter/accompagner, ici nous pouvons même pratiquer une “home panchakarma” ou une” panchakarma” (auprès d’un d’une clinique en Inde) ou une cure dites en Europe de détoxification.

 

Phase 4 : la délocalisation  (Sthana samsraya)

 

Les tissus du corps commencent à être affectés à ce stade à cause de l’accumulation des doshas, d’ama (toxines) et de malas (déchets). 

 

Quelques signes : prise de poids, fatigue durable, problèmes de peau, problèmes de digestion chronique, on perd goût à la vie (plus de motivation)

 

Idées : Prendre contact avec un praticien en Ayurveda ou autre médecine traditionnelle pour qu’il puisse vous accompagner, envisager fortement  une” panchakarma” (auprès d’un d’une clinique en Inde) ou une cure dites en Europe de détoxification. 

 

Phase 5 : la manifestation (VYAKTHI)

 

Les signes deviennent clairs, évidents, on voit les symptômes principaux de la maladie installées. La maladie commence à être stable. C’est ici, qu’en médecine moderne on pose le diagnostique.

 

Quelques signes :arthrose, poly-arthrite, colon irritable, dépression...

 

Idées : Ici c’est encore possible d’inverser la tendance mais il est important de voir un praticien  pour être suivi mensuellement, le traitement ayurvédique devient alors un bon support à un traitement allopathique, envisager une Panchakarma. 

 

Phase 6 : la complication (BHEDAAVASTHA)

 

 il y a souvent plusieurs maladies à plusieurs endroits du corps. Il est alors impossible de définir le dosha à l’origine du déséquilibre. A ce stade la médecine ayurvédique comme occidentale fera souvent appel à des médicaments très forts, des soins intenses, voire des opérations chirurgicales.

 

Voilà pourquoi l’Ayurveda reste une médecine de prévention, elle agit dès le départ en vous proposant des clefs vers votre santé : 
massage, nutrition, accompagnement sur votre état émotionnel, physique par le Yoga (indissociable de l’Ayurveda)...

L’écoute, un sens qui donne sens... ?

29/02/2024

L’écoute, un sens qui donne sens... ?

Selon les sagesses de l'Ayurveda, cinq éléments régissent l'univers : l'Ether, l'Air, le Feu, l'Eau et la Terre et nous sommes faits de ces 5 éléments.

 

La magie de l'ouïe repose sur l'Ether, ce flux qui lie les sons à notre perception. Ainsi, notre oreille, peut saisir les mots qui portent en eux les murmures de l'humanité.

 

Entendre et écouter sont des éléments clés de l'ouïe, mais qu'est-ce qui les différencie ? Pourquoi avons-nous parfois l'impression de ne pas être entendus ou de ne pas entendre ?

 

Il existe différente type dites “d’écoute”

 

La première consiste à entendre (ou l'écoute absente).

 

Nous entendons les sons sans vraiment y prêter attention. En général, nous sommes dans notre propre monde, et même si nous entendons une voix, nous ne sommes pas connectés à elle.

 

La seconde est celui du mode multitâche (ou l’écoute passive)

 

Bien que nous ayons conscience de la conversation qui se déroule, nous poursuivons nos activités, feignant d'écouter attentivement.

 

La troisième est l'écoute sélective. 

 

La situation arrive souvent  lorsque nous coupons parole, en prévoyant même nos réponses dans notre tête pendant que l'autre parle. C’est souvent un terrain de jeu “égocentré”

 

La quatrième est réceptive.

 

Nous sommes  patients, nous écoutons les sons, les mots, nous ne coupons pas la parole, le partage est réel, l'écoute est sincère.

 

La dernière est l’écoute totale 

 

Nous nous sentons profondément connecté à l'instant présent, le cœur ouvert, nous allons au-delà des mots, nous ressentons les besoins et les intentions derrière ce qui est dit. C’est une connexion réelle avec les autres.

 

Alors comment l'Ayurveda et le Yoga peuvent-ils nous aider à améliorer notre capacité d'écoute ?

 

Souvent, nous avons tendance à nous blâmer, sans pour autant remettre en question notre propre comportement.

 

"Souvenez-vous des humeurs (Doshas) que nous portons. Parfois, les déséquilibres peuvent aggraver la situation, surtout lorsque nous avons beaucoup de pensées, de mouvements ou d'air (Vata)." “Parfois c’est la colère, la frustration, l’impatience,  le jugement ou l’agressivité de Pitta”. Parfois ce sera la léthargie ou la paresse de Kapha qui ne nous donnera pas l’envie d’écouter...”

 

En Yoga, nous apprenons à cultiver le discernement entre la pensée, la parole et l’action sur le tapis par la pratique et au delà du tapis par notre état d’être. Apprendre à connaître nos subtilités, tendre vers l'équilibre et pas à pas nous améliorer peuvent changer nos rapports aux autres... Avant de changer les autres, apprenons à changer nous même, disait Gandhi...

 

Et puis se détacher du sentiment de culpabilité tout en prenant la vie avec légèreté, c’est mieux, non ? Lorsque nous sommes conscients des subtilités des doshas et que nous prenons soin de nous, la vie devient un doux jeu... 

Agni, le feu digestif en Ayurveda

29/02/2024

Agni, le feu digestif en Ayurveda

Comment savoir si notre feu digestif (Agni) est à l’équilibre ?

 

Lorsque l'Agni est bien équilibré, notre appétit est régulier, notre transit intestinal est normal et notre énergie est stable. 

 

Nous nous sentons en pleine forme.

 

En revanche, si l'Agni est affaibli, nous pouvons ressentir une perte d'appétit, des ballonnements et de la constipation. 

 

Nous pouvons souffrir de maladies, de fatigue chronique et de perte d'intérêt. Dans ces moments-là, nous avons souvent besoin de solitude.

 

Quelles sont les causes?

 

Notre bougie intérieure peut être affectée par divers facteurs tels que la musique forte, le surmenage, un événement émotionnel difficile, le stress, et même des odeurs désagréables.

 

En ce qui concerne notre alimentation, les aliments gras, frits et la malbouffe peuvent endommager notre système digestif. 

 

Il est important de noter que même en mangeant des aliments sains, des problèmes de digestion peuvent survenir si notre Agni ne fonctionne pas bien.

 

Prendre soin de notre Agni est donc essentiel pour retrouver l'équilibre et l'harmonie intérieure.

 

NB : Selon la philosophie ayurvédique, les intolérances alimentaires seraient causées par un déséquilibre de notre feu digestif. 

 

Prenons l'analogie d'une poubelle pour expliquer ce phénomène : si la poubelle n'est pas régulièrement vidée, elle déborde, rendant la digestion de certains nutriments difficiles. 

 

En vidant la poubelle régulièrement, il est possible de réintroduire ces aliments en petites quantités.

 

Les mauvaises combinaisons alimentaires, le stress et la pollution peuvent également causer des intolérances.

 

Alors voici quelques astuces pour renforcer notre feu digestif, d’un point de vue général :

Adopter des plantes et des épices qui activent la digestion ou éliminent les toxines, 
pratiquer le silence, 
l'humour,
les exercices de Pranayama. 
les exercices physiques réguliers,
le Yoga,
les bains de soleil et le repos

 

Selon l’état digestif, voici des astuces complémentaires :

 

Système digestif équilibré  (ou Sama Agni) Manger selon les saisons. Boire du CCF en infusion(Coriandre, Cumin, Fenouil).

 

Système digestif variable (ou Vishama Agni) Manger régulièrement.Boire de l’eau chaude avec des graines de cumin.Manger chaud et onctueux (notamment le kitchari).Ajouter du ghee ou des huiles de qualité.

 

Système digestif trop rapide (ou Tikshna Agni) Manger principalement le midi. Réduire les épices trop chauffantes (piment, ails et oignons crus, alcool..) Boire de l’eau tempérée avec des graines de coriandre. Manger un snack sain si fringales entre les repas.

 

Système digestif lent (ou Manda Agni) Manger des petits repas toujours à la même heure. Dîner léger. Prendre un peu de pickles de gingembre avant le déjeuner et dîner. Boire de l’eau chaude avec du Gingembre. Réduire le pain, les produits gras et les laitiers. Cuisiner avec des épices : clous de girofle, gingembre, poivre noir, cannelle.

 

Concilier cuisine familiale et digestions individuelles est tout à fait possible, en utilisant quelques astuces simples au quotidien. La communication demeure le meilleur atout pour comprendre et intégrer le bien-être de chacun.

Le triphala en Ayurveda

29/02/2024

Le triphala en Ayurveda

La formule convient aux 3 trois Humeurs (Doshas) :

La poudre de Bibhitaki va équilibrer Kapha. 
La poudre d’Amla ou Amalaki va équilibrer Pitta. 
La poudre d’Haritaki va équilibrer Vata. 

Elle est donc TRIDOSHIQUE. 

 

En cas de grossesse, la prise du Triphala est à éviter. L’utilisation de la poudre d’Amalaki peut être seulement envisagée.

 

On lui confère de nombreux bienfaits,  en voici quelques uns...Régénère le colon, aide en cas de constipation, renforce l'immunité, lutte contre le cholestérol, aide au bon fonctionnement du foie, élimine les toxines et purifie le sang.

 

En beauté, la poudre est aussi utilisée...

 

L'Haritaki purifie la peau, le Bibhitaki tonifie et régénère les cellules, et l'Amalaki agit comme antioxydant et anti-âge.

 

 

Lors de mon apprentissage,  à l'école “YAH Curcuma en Belgique”, j'ai appris qu'avant d'aller dormir, il est recommandé de consommer 3 à 5 g de Triphala dans une boisson tiède ou chaude (laissez infuser pendant 10 minutes), éventuellement avec un peu de miel ou de ghee.

 

Pour ma part, je prends une bonne cuillère à café dans une tasse d’eau chaude le soir avant de dormir car ça me convient même si le goût, je vous l’accorde, est toujours aussi particulier !

 

En prévention, nous pouvons l’utiliser pendant 6 à 8 semaines par exemple,  je l’utilise particulièrement avant mes préparations de cure ayurvédique...